27/04/2007
Arrivé à l’aéroport de Entebbe, nous sommes accueilli par Christine, la personne avec qui nous avons correspondu et qui nous a organisé tout le trip, ainsi que notre guide-chauffeur et une amie de Christine.
La ville est en ébullition, des voitures roulent pare-chocs contre pare-chocs, des vélos qui essaient de se faufiler entre les voitures, des coups de klaxons, des gens qui grouillent partout dans les rues, toutes les boutiques sont ouvertes éclairées à la bougie avec de la musique. Christine nous explique que c’est vendredi soir et que c’est normal.
Nous arrivons à l hôtel le royal…. Christine nous explique notre programme pour les journées à venir avant de repartir en ville avec son amie pour faire la fête.
28/04/2007
Nous nous levons à 6H00 pour prendre la route de Bwindi. On est vraiment fatigué de notre journée d hier, on finit même par s’endormir… On fait un détour sur la route par l’équateur. On a donc droit à une petite démonstration sur le sens de rotation de l’eau dans l’hémisphère sud, nord et sur l’équateur.
On reprend donc la route car nous avons fait qu’un tiers du chemin. La fin de la route est vraiment difficile. Ce ne sont que des chemin de terre avec des cailloux et des potholes. On traverse des villages et des paysages magnifique. Enfin nous arrivons à Bwindi, il est 17H00, à peine 1H avant la nuit, nous dormons dans un camp à l'entrée de la ville. Nous avons le droit à une tente avec deux lits de camp et une douche. Le dîné est vraiment très bon et très copieux. C’est la que nous nous rendons compte que nous sommes les seuls hôtes.
29/04/2007
Réveil de bonne heure départ à 7H pour le briefing et l'organisation des groupes. Nous nous retrouvons avec un couple d allemand (la fille est chercheuse sur les primates d’amérique), des américains (la mère et le fil) pour un couple américano-irlandais (ils travaillent tous les deux pour un centre de réfugier dans le nord de l'Ouganda). Notre guide nous annonce 2H de marche. Nous voilà donc parti pour 2H de marche dans la montagne. Nous sommes encadre par 3 militaires, 3 porteurs (que nous paierons à la fin du trip) et le guide qui doit être aussi un militaire. Nous avançons très lentement, l’américaine (la mère) qui doit avoir entre 50 et 60 ans a du mal à suivre la cadence, à midi nous n’avons même pas fait la moitié du chemin. Nous nous arrêtons donc pour pique-nique et nous en profitons pour discuter avec les militaires. Ils effectuent leurs service militaire à Bwindi en encadrant les touristes… Plutôt sympa quand on sait que la plupart des militaires sont envoyé en Irak.
Vers 15H nous trouvons enfin des traces de gorilles (des excréments, des branches mangeaient et l'herbes écrasaient sous le poids des gorilles).
Ça y est nous sommes arrivés, le guide nous demande de poser toutes nos affaires et de ne prendre que nos appareilles photos et caméras, de chuchoter et de faire attention en touchant les arbres, car a tout moment on risque de contaminer les gorilles.
Le premier gorille que nous voyons est un dos argenté. Il est impressionnant, il est assis contre un arbre est mange tranquillement une tige de bambou. On suis le dos argenté qui nous emmène à sa famille. Dans ce groupe il y a trois bébés dont un qui n’est pas bien vieux. On les observes donc pendant 1H, ce qui nous a paru très court. On reprend donc le chemin inverse avec plein d’image dans les yeux.
Finalement nous rentrons bien trop tard pour pouvoir faire une autre activité comme rendre visite aux Pygmées ou participer aux activités de la communauté…Dommage peut être une autre fois.
30/04/2007
Nous sommes donc reparti direction Kampala avec un gros pincement au cœur de quitter cette endroit magique. La route que nous avons pris pour le retour au travers de la forêt était incroyable, avec la vue sur les volcans et toutes ces montagnes verdoyantes.
Ce qui nous a le plus surpris c’est toutes les terres cultivaient aux tours des villages (des bananiers, du thé... ). Tout au long de la route nous avons croisé des canions remplis de bananes ou de vaches à longues cornes, des taxis vélos.
Et nous voilà de retour à Kampala dans la même cohue que le 1er jour ou nous sommes arrivés.
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